| Titre : | Houris |
| Auteurs : | Kamel DAOUD, Auteur |
| Editeur : | [S.l.] : GALLIMARD, 2024 |
| ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-07-299999-4 |
| Format : | 411 pages / 22 cm |
| Langues: | Français |
Aube est muette, mutilée pendant la guerre civile qui a marqué l’Algérie au long des années 1990. Elle est miraculée grâce à sa mère qui l’a transportée à l’hôpital après un massacre où elle a perdu le reste de sa famille, son village, et surtout sa sœur aînée, sacrifiée, dont l’image ensanglantée reste à jamais gravée dans son cœur. Egorgée, Aube n’a plus de cordes vocales, une immense cicatrice lui trace un « sourire » qui peut témoigner de l’horreur de cette période sanglante que le gouvernement ordonne d’oublier…
Écrivain et journaliste, Kamel Daoud (Le peintre dévorant la femme, Les Notes janvier 2019) est né en 1970 en Algérie. Très critique envers la religion et la violence aveugle de son pays, frappé d’une fatwa, il est naturalisé français en 2020. Ce roman est une complainte sans cesse renouvelée menée par la voix intérieure de la jeune héroïne, enceinte, s’adressant à sa future fille. Le sort des femmes, martyrisées, humiliées, les tueries de masse et les morts occultés, les kidnappings, les exactions des barbus, les « Tangos » et celles des militaires, les « Charlie »… Tout est décrit durant la fugue de la jeune femme qui retourne dans son village, vingt ans après, pour comprendre, enfin. L’histoire est longue, parfois difficile à lire, répétitive aussi, liée sans doute à la recherche obsessionnelle de réparation. Une écriture riche très évocatrice porte ce récit, poignant et fort, intéressant par ses accusations bien ciblées. Un témoignage terrible. (V.A. et M.Bo.)
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Écrivain et journaliste, Kamel Daoud (Le peintre dévorant la femme, Les Notes janvier 2019) est né en 1970 en Algérie. Très critique envers la religion et la violence aveugle de son pays, frappé d’une fatwa, il est naturalisé français en 2020. Ce roman est une complainte sans cesse renouvelée menée par la voix intérieure de la jeune héroïne, enceinte, s’adressant à sa future fille. Le sort des femmes, martyrisées, humiliées, les tueries de masse et les morts occultés, les kidnappings, les exactions des barbus, les « Tangos » et celles des militaires, les « Charlie »… Tout est décrit durant la fugue de la jeune femme qui retourne dans son village, vingt ans après, pour comprendre, enfin. L’histoire est longue, parfois difficile à lire, répétitive aussi, liée sans doute à la recherche obsessionnelle de réparation. Une écriture riche très évocatrice porte ce récit, poignant et fort, intéressant par ses accusations bien ciblées. Un témoignage terrible. (V.A. et M.Bo.)
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Exemplaires
| Code-barres | Cote | Localisation | Section | Disponibilité |
|---|---|---|---|---|
| LP-024392 | R DAO H | Locmaria-Plouzané | Romans | Disponible |
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