Après le départ des hommes, la vie s’est organisée dans la ferme. Assez rapidement cette République qui devait leur permettre de découvrir la liberté supprimée par les hommes, s’est transformée. Le taureau élu s’est vite entouré d’une garde rapprochée de chiens et la dictature s’est instaurée. Tous les animaux sont exploités « pour leur bien », pour produire pour la communauté et faire grandir l’ensemble. Une chatte, mère de petits chatons dont elle tente de s’occuper, tempère les velléités des animaux dans la révolte. Pour combien de temps ? Bien sûr cette BD, le premier tome d’une série de trois, s’inspire assez largement de La ferme des animaux de Georges Orwell ; mais ce n’est pas une simple adaptation. Tout en reprenant la dénonciation des dictatures, le scénario nous apporte une solution à la lutte contre l’absolutisme en s’inspirant de la lutte non-violente et de l’exemple de Gandhi. Servit par un dessin magnifiquement réalisé, alternant les gros plans et les plans large, cette BD dispose sur le fond et sur la forme d’un potentiel du succès très important. Les deux albums suivants doivent confirmer. (E.B. et A.R.) (source : les-notes.fr)