Paris, années cinquante. La détective privée Edith Hardy est chargée par un ingénieur de la Régie Renault d’élucider le vol d’une maquette de prototype dans les bureaux d’étude de l’île Séguin. Les deux tomes précédents avaient entraîné la détective en Union Soviétique, celui-ci constitue une histoire complète. L’énigme policière n’est pas originale. L’est davantage l’idée d’en profiter pour réaliser un reportage sociologique – plein de nostalgie maintenant que l’usine a été rasée ! – sur ce qui était à l’époque une forteresse de la lutte ouvrière : l’usine Renault de Billancourt. Pourtant l’album intéresse peu. La faute en revient à la personnalité mièvre de l’héroïne, au dessin réaliste plutôt fade, aux dialogues bavards. On s’attendait à mieux des auteurs, deux très grands “pros” de la bande dessinée. (source : les-notes.fr)