Andrew et Lydia vivent avec leur fils unique dans une superbe propriété. Lydia, qui veut un autre enfant, cherche une mère porteuse. Son mari en trouve une mais tout rate, et la fille, prostituée, droguée, fait chanter Andrew. Il veut récupérer l’argent, elle se rebiffe. Affolé, il tente de l’étrangler… Lydia achève la jeune femme puis ils l’enterrent dans leur jardin. Andrew, dévoré de culpabilité, décède brusquement. Lydia a son fils pour elle seule, mais il grandit, a des petites amies, pressent qu’on lui a caché quelque chose et travaille dur car ses parents sont ruinés. Lydia, elle, est prête à tout pour garder son fils. Chaque chapitre fait parler un personnage, Lydia, son fils, Karen, soeur de la fille assassinée. On voit ces derniers évoluer, faire des projets, tenter d'élucider le meurtre autrefois de la soeur de Karen... on s’attache à eux, ils sont sympathiques. Lydia, elle, au ton froid et obstiné, au discours plat, est entièrement centrée sur elle-même, comme le héros du premier roman de l’auteur, Oliver ou la fabrique d’un manipulateur (NB décembre 2015). Elle, aussi, a un passé douloureux, mais sait si bien se faire aimer ! Comédienne consommée, elle tisse ses fils… (E.L. et A.Be.) (source : les-notes.fr)